Saint-Malo, on the Brittany coast, is the port from which Verrazano sailed for the Carolinas and Newfoundland in 1524, and from which Jacques Cartier, “the man from Saint-Malo,” sailed for the St. Lawrence in 1534 and 1535.
On disait encore au dix-septième siècle, à Saint-Malo, que Rabelais avait appris de ce navigateur les termes de la marine et du pilotage, et M. Abel Lefranc croit que le pilote Xénomanes, qui conduit la flotte pantagruéline, n’est autre que ce même Jacques Cartier ou tout autre…[1]
The town might be named after Saint-Maclou, a Welsh monk who fled to the granite islet in the sixth century, and who was probably the first bishop of Aleph. The islet is joined to the mainland by an ancient causeway bridging an inner harbor.
1. France, Anatole (1844–1924), Rabelais. Paris: Calmann-Lévy, 1928. p. 167. Bibliothèque nationale de France
Notes
Saint-Malo
La Rade et le Port Malo
La Rade et le Port Malo. Vue des hauteurs de la Briantais.
Le Port de St. Malo
Le Port de St. Malo. Vu devant St. Servan en face de l’Eperon.
Saint-Malo
English map of Saint Malo. After 1715
Les isles Ogygies ne sont loing du port Sammalo
Mais (dist Panurge) faisons mieulx. Les isles Ogygies ne sont loing du port Sammalo, faisons y un voyage après qu’aurons parlé à nostre Roy. En l’une des quatre, laquelle plus à son aspect vers Soleil couchant, on dict, ie l’ay leu en bons & antiques autheurs, habiter plusieurs divinateurs, vaticinateurs, & prophètes: y estre Saturne lié de belles chaines d’or, dedans une roche d’or, alimenté de Ambrosie & Nectar divin, les quelz iournellement luy sont des cieulx transmis en abondance par ne sçay quelle espèce d’oizeaulx (peut estre que sont les mesmes Corbeaulx, qui alimentoient es desers sainct Paul premier hermite) & apertement predire à un chascun qui veult entendre son sort, sa destinées, & ce que luy doibt advenir. Car les Parces rien ne sillent, Iuppiter rien ne propense & rien ne delibère, que le bon père en dormant ne congnoisse. Ce nous seroit grande abbreviation de labeur, si nous le oyons un peu sus ceste mienne perplexité.
C’est (respondit Epistemon) abus trop evident, & fable trop fabuleuse. Ie ne iray pas.
St. Malo
A well-known seaport in N. Brittany.
Saint-Malo
In the summer or early autumn of 1545 Rabelais returned to the project which he had announced 13 years before of conducting Pantagruel on a long sea-voyage. During this interval the interest of Frenchmen in maritime adventure had been sensibly quickened by the discovery of Canada. For it was the achievement of their own countryman, Jacques Cartier, the Briton pilot. On his first voyage (1534), starting from Saint-Malo, he had sailed through the strait of Belle Isle between Newfoundland and Labrador, and had reached, though without being aware of it, the mouth of the St Lawrence.
Saint-Malo
Le bon géant et sa cour s’embarquent à Thalasse, tout proche Saint-Malo. Or Saint-Malo est le port d’où partit et où rentra Jacques Cartier, qui, de 1534 à 1542, releva le cours du Saint-Laurent et la carte de Terre-Neuve. On disait encore au dix-septième siècle, à Saint-Malo, que Rabelais avait appris de ce navigateur les termes de la marine et du pilotage, et M. Abel Lefranc croit que le pilote Xénomanes, qui conduit la flotte pantagruéline, n’est autre que ce même Jacques Cartier ou tout autre, puisque Rabelais ne lui a donné aucune caractère particulier, aucune physionomie propre. Il ne faut pas non plus suivre trop attentivement sur la carte l’itinéraire de Pantagruel, qui ne fait escale que dans des îles allégoriques de tont le voyage est surtout satirique.
Sammalo
Saint-Malo, chef-l arr. (Ille-et-Vilaine).
Saint-Malo
Rien n’est plus normal que l’embarquement de Pantagruel près de Saint-Malo, qui fut le point de départ de plusieurs des grandes entreprises maritimes du temps et vit naître le célèbre explorateur Jacques Cartier. C’est là qui ce hardi marin prit la mer pour aller découvrir, en trois voyages successifs, la plus notable partie des côtes du golfe de Saint-Laurent et enfin le Canada. Rabelais n’a pas choisi sans intention le port breton, ou de moins un lieu que en est tout voisin, pour y faire commencer la navigation dont le récit va remplir les quatrième et cinquième livres de son roman. Déjà Saint-Malo et les « isles Ogygies » avaient été évoques au cours du chapitre XXIV du Tiers Livre. Il est très possible que ces diverses mentions attestent, dans les deux cas, le souvenir d’un séjour fait par Rabelais à Saint-Malo un peu avant la composition de son ouvrage, séjour que l’affirmation formulée par l’historien malouin Jacques Doremet rend par ailleurs assez vraisemblable.