stoechas, from my Isles Hieres anciently called Stoechades

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stoechas, from my Isles Hieres anciently called Stoechades,

Original French:  Stœchas, de mes iſles Hieres antiquement dictez Stœchades,

Modern French:  Stoechas, de mes isles Hières antiquement dictez Stoechades,



Notes

Scicados

Scicados

Schöffer, Peter (ca. 1425–ca. 1502), [R]ogatu plurimo[rum] inopu[m] num[m]o[rum] egentiu[m] appotecas refuta[n]tiu[m] occasione illa, q[uia] necessaria ibide[m] ad corp[us] egru[m] specta[n]tia su[n]t cara simplicia et composita. Mainz: 1484. Botanicus

Lavendula

Lavendula
Plate 82

Schöffer, Peter (ca. 1425–ca. 1502), [R]ogatu plurimo[rum] inopu[m] num[m]o[rum] egentiu[m] appotecas refuta[n]tiu[m] occasione illa, q[uia] necessaria ibide[m] ad corp[us] egru[m] specta[n]tia su[n]t cara simplicia et composita. Mainz: 1484. Botanicus

Lavendula

Lavendula

Meydenbach, Jacob, Ortus Sanitatis. Mainz, Germany: 1491. 115v. University of Cambridge Digital Library

Lavandula stœchas

Lavandula stoechas
Stichas
Stichaskraut
Taxon: Lavandula stoechas L.
Ancient Greek:stoichas
English:French lavender

Fuchs, Leonhart (1501 – 1566), De historia stirpium commentarii insignes…. Basil: In Officina Isingriniana, 1542. Smithsonian Library

Stoechades

Stoechas in insulis tantum eiusdem nominis gignitur, odorata herba coma hysopi, amara gustu. menses ciet potu, pectoris dolores levat. antidotis quoque miscetur.

Stoechas grows only in the islands of the same name, a fragrant plant with the foliage of hyssop [Dioscorides says thyme, III 26: ὁμοίαν ἔχουσα θύμῳ κόμην, but ὕσσωπος occurs a few words later] and a bitter taste. Taken in drink it is an emmenagogue, and relieves pains in the chest. It is also an ingredient of antidotes.

Pliny the Elder (23–79 AD), The Natural History. Volume 7: Books 24–27. William Henry Samuel Jones (1876–1963), translator. Cambridge, Massachusetts: Harvard University Press, 1956. 27.107. Loeb Classical Library

Stoechados

Stoechados. French Lavender, Steckadoe, Stickadove, Cassidonie, Cast-me-downe.

Cotgrave, Randle (–1634?), A Dictionarie of the French and English Tongue. London: Adam Islip, 1611. PBM

Stœchades

Stœchades] Voiez Pline, l. 27 chap 12. Ce sont les Isles d’Hiéres.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Œuvres de Maitre François Rabelais. Publiées sous le titre de : Faits et dits du géant Gargantua et de son fils Pantagruel, avec la Prognostication pantagrueline, l’épître de Limosin, la Crême philosophale et deux épîtres à deux vieilles de moeurs et d’humeurs différentes. Nouvelle édition, où l’on a ajouté des remarques historiques et critiques. Tome Troisieme. Jacob Le Duchat (1658–1735), editor. Amsterdam: Henri Bordesius, 1711. p. 258. Google Books

Stœchas

Parcequ’il prend le titre de caloyer des îles d’Hières au titre du livre III et du livre IV.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Œuvres de Rabelais (Edition Variorum). Tome Cinquième. Charles Esmangart (1736–1793), editor. Paris: Chez Dalibon, 1823. p. 268. Google Books

isles Hieres

Rabelais prend le titre de Caloyer des îles d’Hières, en tête des livres III et IV du Pantagruel.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Œuvres de F. Rabelais. Nouvelle edition augmentée de plusieurs extraits des chroniques admirables du puissant roi Gargantua… et accompagnée de notes explicatives…. L. Jacob (pseud. of Paul Lacroix) (1806–1884), editor. Paris: Charpentier, 1840. p. 307.

caloyer

Moine grec, religieuse grecque, de l’ordre de Saint-Basile. Termes grecs signifiant beau, honorable, et vieillard.

Littré, Émile (1801–1881), Dictionnaire de la langue française. Paris: Hachette, 1872-1877. Dictionnaire vivant de la langue française

Stoechas

A kind of lavender (Pliny xxvii. 12 § 107). My islands, etc. On the title-page of the Third Book Rabelais calls himself Calloier des Isles Hières.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), The Five Books and Minor Writings. Volume 1: Books I-III. William Francis Smith (1842–1919), translator. London: Alexader P. Watt, 1893. Internet Archive

caloyer

CALOYER [ÉTYM. Emprunté du grec mod beau et vieillard. XIVe S. Calogere, Caumont, dans GODEF. Suppl. 1512. Caloyer, Thénaud, Voy. d’outre-mer, dans DELB. Rec.] Religieux, religieuse de l’ordre de Saint-Basile, dans l’Église grecque.

Hatzfeld, Adolphe (1824-1900), Dictionnaire général de la langue Française du commencement du XVIIe siècle à nos jours. Tome Premier (A–F). Arsène Darmesteter, author. Paris: Librairie Ch. Delagrave, 1926. Gallica

isles Hieres

Quelle allusion se cache sous l’appellation, prise par Rabelais, de « calloier des isles Hieres », nommées ailleurs « mes isles Hieres, anticquement dictez Stœchades ». On n’a pu, jusqu’ici, rien découvrir de précis à cet sujet. Faut-il supposer un voyage accompli par l’auteur durant la période de sa vie, restée si obscure, qui va de 1543 à 1545, ou ne voir, sous ce titre, qu’un simple souvenir du temps où ses séjours dans le Sud-Est ont pu l’amener à visiter ces îles, chère au botaniste ? Peut-être le nom Aureæ Insulæ qui leur fut octroyé à l’époque de la Renaissance, l’a-t-il conduit se représenter, par antiphrase, comme un religieux maître de ces belles solitudes. Un hasard heureux pourra seul procurer la solution de cette petite énigme.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Oeuvres. Édition critique. Tome Cinquieme: Tiers Livre. Abel Lefranc (1863-1952), editor. Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931. Introduction, p. xcix. Internet Archive

Stœchades

Des îles Stœchades, auj. îles d’Hyères, Σνοτχάζ (Dioscoride, III, 31). « Stœchas in insulis tantum ejusdem nominis gignitur odorata herba », dit Pline, XXVII, 107. C’est Lavendula stœchas, L. (Labiée). Rabelais dit « mes îles Hieres » parce qu’il prise le titre de Calloier des îles Hyères. (Paul Delaunay)

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Oeuvres. Édition critique. Tome Cinquieme: Tiers Livre. Abel Lefranc (1863-1952), editor. Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931. p. 350. Internet Archive

mes isles Hières

Cf. la page de titre du TL,

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Le Tiers Livre. Edition critique. Michael A. Screech (b. 1926), editor. Paris-Genève: Librarie Droz, 1964.

Les Iles d’Hyères

On the title page of the editions of the Tiers Livre published in 1546 and 1547 (New Rabelais Bibliography numbers 28 to 32), Rabelais assumes the epithet, “Docteur en Medicine and Calloier des Isles Hieres.” In the edition published in 1552 (NRB 36, on which this commentary is based), Calloier is omitted.

Rawles, Stephen, “A New Rabelais Bibliography. Editions of Rabelais before 1626”. M.A. Screech, author. Etudes rabelaisiennes, t. 20, 1987.

isles Hières

En 1546, l’auteur était Calloïer des Isles Hieres (var. b, p. 339).

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Œuvres complètes. Mireille Huchon, editor. Paris: Gallimard, 1994. p. 504, n. 8.

le nom des regions…

Toutes ces informations sur les plantes dont le nom est d’origine géographique sont dans le livre d’Estienne, sauf sur la rhubarbe, pour laquelle Rabelais suit sans doute Ruellius, De Natura stirpium (1536), III, 2 (mêmes renseignements dans B. Chasseneuz, Catalogus gloria mindi, XII, 90). Sur «Stœchas» (Pline, XXVII, 12), le «Calloïer des Isles Hieres» (ou Stéchades), comme signe Rabelais in 1546, ne pouvait oublier cette plante; mais c’est aussi un façon de rappeler que toutes ces pages l’ont pour auteur.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Le Tiers Livre. Edition critique. Jean Céard, editor. Librarie Général Français, 1995. p. 454.

stoechas

stoechas. Also stechas, stichas. See also stechados, stickadove. [Latin, adopted from Greek stoixa. According to Pliny the plant was so called because imported from the Stoechades islands (Greek Stoixadej, literally `standing in a row’, formed on stoixoj row), now Les Iles d’Hyères.]

The plant French Lavender, Lavandula stoechas.

1548 William Turner The names of herbes in Greke, Latin, Englische, Duche, and Frenche 77 Stechas… may be called in english stichas or Lauender gentle.
1597 John Gerard (or Gerarde) The herball, or general historie of plants ii. clxx. 470 The later phisitions affirme, that Stoechas, and especially the flowers of it are most effectuall against paines of the head.


caloyer

Religieux grec de l’ordre de Saint-Basile. 1509 caloyer (J. Le Maire, Œuvres, III, 371, Stecher, ibid.). Empr. au gr. mod. kalogeros (g se prononçant y) proprement « bon vieillard » gr. καλο ́ς « beau » (en gr. class.) puis « parfait » (en gr. post-class.) et γε ́ρων « vieillard »; cf. le m. fr. calogere, 1418 (Caum., Voy. d’oultr., p. 45 ds Gdf. Compl.)


Caloyer

Caloyer, moine grec de la règle de saint Basile. Par extens., chef, prince.

Godefroy, Frédéric (1826–97), Complément du dictionnaire de l’ancienne langue française. et de tous ses dialectes du IXème au XVème siècle. Paris: Vieweg, Libraire-Éditeur, 1895-1902. Lexilogos – Dictionnaire ancien français

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Posted 27 January 2013. Modified 12 July 2018.

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