henbane

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henbane

Original French:  hanebanes,

Modern French:  hanebanes,



Notes

Jusquiamus

Jusquiamus
Plate 72

Schöffer, Peter (ca. 1425–ca. 1502.), [R]ogatu plurimo[rum] inopu[m] num[m]o[rum] egentiu[m] appotecas refuta[n]tiu[m] occasione illa, q[uia] necessaria ibide[m] ad corp[us] egru[m] specta[n]tia su[n]t cara simplicia et composita. Mainz: 1484. Botanicus

Jusquiamus

Jusquiamus

Meydenbach, Jacob, Ortus Sanitatis. Mainz, Germany: 1491. 106r. University of Cambridge Digital Library

Jusquiamus (text)

Jusquiamus (text)

Meydenbach, Jacob, Ortus Sanitatis. Mainz, Germany: 1491. 106r. University of Cambridge Digital Library

henbane

henbane
Hyoscyamus niger.
Blacke Henbane.
Hyoscyamus albus.
White Henbane.

Taxon: Hyosciamus albus L.

Gerard, John (1545-1611 or 1612), Herball, or Generall Historie of Plantes. London: John Norton, 1597. Internet Archive

Henbane

Henbane is another name for hyoscyamos.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), The Five Books and Minor Writings. Volume 1: Books I-III. William Francis Smith (1842–1919), translator. London: Alexader P. Watt, 1893. Internet Archive

hanebanes

Ce nom désigne la jusquiame, et semble être rapporté a Hyoscyamus niger, L. Il dérive pour les uns, de l’arabe Hanab; pour Sainéan du dialecte wallon; pour Gentil, de l’anglais han ban, tue poule (semence mortelle pour les poules). On retrouve la forme hannebanne dans l’Agriculture et maison rustique de Ch. Estienne et J. Liébaut, l. I, ch. 8. (Paul Delaunay)

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Oeuvres. Édition critique. Tome Cinquieme: Tiers Livre. Abel Lefranc (1863-1952), editor. Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931. p. 352. Internet Archive

lichen

Le mot lichen (λειχὴν), déjà employé par Hippocrate, désigne des affections cutanées ou dartres de nature fort diverse, et différentes du groupe de dermatoses auquel les nosographes modernes ont réservé le nom de lichen. Des textes de Dioscoride, Pline et Galien, il ressort que ce vocable fut transféré de la pathologie à la botanique, et après avoir désignee les dartres, s’appliqua à des cryptogames, à thalle circiné, farineux ou crustacé, simulant l’aspect des lésions cutanées. De plus, de par la théorie des analogies, ceux-là guérirent celles-ci. « In iis [prunis sylvestribus] et sativis prunis est limuis arborum uem Græci lichena appellant, rhagadiis et condylomatis vere utilis », dit Pline, XXIII, 69. Ce lichen du prunellier pourrait ètre Evernia prunastri, Auch. Par contre, les 2 var. de lichen que Pline mentionne ailleurs, XXVI, 10, ne semblent point se rapporter à des lichens, mais plutôt a des Hépatiques : Marchantia polymorpha, L., et M. stellata, Scop. (Paul Delaunay)

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Oeuvres. Édition critique. Tome Cinquieme: Tiers Livre. Abel Lefranc (1863-1952), editor. Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931. p. 351. Internet Archive

nommés pas leurs vertus et operations

Sauf pour le lichen, tous les détails sont dans De latinis nominibus («Alysson … dicitur (ut ait Galenus) quod mirifice morsus a cane rabido curet. [gk] enim rabiem significat. Ephemerium… quo die sumptum fuerit (ut nominis ipsa ratio ostendit) intermit. Bechion autem appellatum est, quod [gk], id es tusses … juvet. Nasturtium, cresson alenois … dicitur a torquendis naribus. Hyoscame, faba suis, vulgo hannebane, … dicitur … quot pastu ejus convellantur sues ». R. a mal lu ses notes, faisant de hanebanes une plante différente de l’hyoscame.

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Le Tiers Livre. Edition critique. Michael A. Screech (b. 1926), editor. Paris-Genève: Librarie Droz, 1964.

nommeés par leurs vertus

Le livre d’Estienne fournit toutes ces informations, lichen excepté. Rabelais se souvient sans doubt, sur ce dernier point, d’un auteur qu’il a partiellement édité: Manardi, Epistolae medicinales, XVIII, 3. — Hyoscyame («fève de pourceau») et hanebanes sont même chose, mais les deux noms n’ont pas le même sens. Le second fera encore écrire à Nicot: «Hanebane […] est poison aux poules, de sorte que si le grain qui leur est donné en est frotté, elles meurent. L’Anglois dit Henbene, qui signifie Poison aux Gelines, ou Mort à Gelines.»

Rabelais, François (ca. 1483–1553), Le Tiers Livre. Edition critique. Jean Céard, editor. Librarie Général Français, 1995. p. 454.

henbane

henbane. Also hennebone, henebon, henneban(e, henban, (hen(n)esbane), henbayne. [formed on hen + bane.]

The common name of the annual plant Hyoscyamus niger, a native of Europe and northern Asia, growing on waste ground, having dull yellow flowers streaked with purple, viscid stem and leaves, unpleasant smell, and narcotic and poisonous properties; also extended to the genus as a whole.

C. 1265 in Thomas Wright and Richard Paul Wülcker, Anglo-Saxon and Old English Vocabularies (1884) 559/9 Iusquiamus… i. hennebone.

1398 John de Trevisa Bartholomeus De proprietatibus rerus xvii. lxxxvii. (Tollem. MS.), Aristotel… seyeþ þat þe seed of hen bane is poyson.

14… Rel. Ant. I. 55 For the goute… tak leves of the henbane.

1578 Henry Lyte, tr. Dodoens’ Niewe herball or historie of plantes iii. xxiii. 448 Of Henbane are three kindes… that is, the blacke, the yellowe, and the white.

1630 John Taylor (Water Poet) The praise of hemp-seed Wks. iii. 68/2 No cockle, darnell, henbane, tare or nettle Neere where it is can prosper spring or settle.

1687 John Dryden The Hind and the Panther. iii. 1081 Henbane juice to swell them till they burst.


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Posted 25 January 2013. Modified 20 March 2018.

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