it suffices to me to have told you the truth.
Original French: me ſuſſist vous auoir dict verité.
Modern French: me suffist vous avoir dict verité.
Original French: me ſuſſist vous auoir dict verité.
Modern French: me suffist vous avoir dict verité.
Original French: Croyez la ou non. ce m’eſt tout vn.
Modern French: Croyez la ou non. ce m’est tout un.
Original French: Mais ſi vouliez vous hazarder de croire quelque aultre diuinité de ce ſacre Pantagruelion,
Modern French: Mais si vouliez vous hazarder de croire quelque aultre divinité de ce sacre Pantagruelion,
See Pantagruelion.
I doe suppose it to bee onely this
That Poets know their insufficience is,
That were earth Paper, and Sea inke, they know
‘T were not enough great Hempseeds worth to show. I muse the Pagans, with varietie,
Of godles Gods, made it no Deity.
Original French: Ce que ie vous ay dict, eſt grand & admirable.
Modern French: Ce que je vous ay dict, est grand & admirable.
Ici commence dans les trois éditions de Lyon (dans celle de 1552), & dans celle de 1626, le chapitre LII, intitulé: Comment certaine espece de Pantagruelion peult estre par feu consommée.
Original French: Comment certaine espece de Pantagruelion peut estre par feu conſommée.
Modern French: Comment certaine espèce de Pantagruelion peut estre par feu consommée.
See Pantagruelion.
Asbeste, espece de lin incombustible comme l’amiante.
Addition de 1552
Rabelais en 1552 ajoute une réference à l’eon et au chêne dont fut construite la célèbre nef Argo. Ces additions explicitent le dessein de Rabelais dans ce dernier chapitre.
Il n’est pas impossible qu’eon doive être pris dans un sens symbolique. K. Baldinger, «Eon, plante énigmatique chez Rabelais, et le Pantagruélion», Études rabelaisiennes, XXIX, 1993, p. 139-144, a rapprochée le mot d’eon (chacune des puissances éternelles émanées de l’être suprême et par lesquelles s’exerce son action dans le monde, selon Balentin et les gnostiques [Trévous, 1721]) du grec αίών, «l’esprit du monde, l’éternité». Selon lui, p. 144, Rabelais devait rattacher le terme à aeon «d’autant plus que cette interprétation coïncidait parfaitement avec l’essence de sa pensée et le sens profond du pantagruélion.».
La référence à la nef Argo est en relation avec la lecture alchimique de de la conquête de la Toison d’or que Rabelais donne dans le Quart livre (voir la Notice de cette œuvre, p. 1464). Par ailleurs, le pantagruélion n’est pas seulement le lin-chanvre suggéré par les descriptions botaniques du chapitre XLIV. Ce chapitre porte sue les vertus de pantagruélion asbeste. Dans Gargantua («la pierre dit ἁσβεστοζ»; voir V, p. 19 et n. 22; ici, p. 510 et n. 6), l’asbeston est une pierre, vraisemblablement l’amiante. Les Ancien s’en servaient pour faire des lincuels incombustibles que recueillaient la cendre des morts. Elle est pour les alchimistes le nom qu’ils donnent à leur pierre dans la mesure où elle résiste aux atteintes du feu (voir n. 4, p. 400). L’incombustibilité est ici la particularité essentielle du pantagruélion; dans la liste des elements incombustibles qu’il surpasse dans son excellence — salamandre, alun de plomb, éon, mélèze —, il est dit que ce dernier qu’il pourrait être digne d’être vrai pantagruélion. La blancheur du pantagruélion est aussi soulignée. Or, l’incombustibilité et la blancheur sont les caractéristiques mêmes de la matière des alchimistes après la putrification, la matière ayant alors «acquis un degré de fixie que le feu ne sçauroit detruire» (ibid, p. 58). Derrière le pantagruélion, Rabelais entend donc aussi la pierre philosophale, utilisant comme dans Thélème les ressources de l’art stéganographique (voir la Notice de Gargantua, p. 1042), proposant ainsi comme dans l’énigme en prophétie des objects différents à la sagacité de son lecteur.
La lecteur alchimique explicitée ici pour le pantagruélion appelé asbeston autorise peut-être certains rapprochements dans les chapitres précédents. Les adeptes ont-ils pu être tentés, derrière la pantagruélion vert, de distinguer le lion vert, matière employée pour le magistère des sages?
Original French: En fin ont mis le remede de y obuier en deliberation, & au conſeil.
Modern French: En fin ont mis le remède de y obvier en deliberation, & au conseil.
Original French: qui ſont les ſeulx moyens d’eſtre deifiez.
Modern French: qui sont les seulx moyens d’estre deifiez.
[Odysseus recounting his visit to Hades.] And after him I became aware of the mighty Heracles—his phantom; for he himself among the immortal gods takes his joy in the feast, and has for wife Hebe of the beautiful ankles, daughter of great Zeus and of Hera of the golden sandals.
cui non risere parentes, nec deus hunc mensa, dea nec dignata cubili est.
The child who has not won a smile from his parents, no god ever honoured with his table, no goddess with her bed!
[Note: As Hercules was honoured (cf. Homer, Odyssey 11.602–4)]
62] tum phaethontiadas Clymenes et Solis filias, quae dum extinctum fratrem flerent, conversae sunt in arbores: ut hoc loco dicit, in alnos, ut in decimo, in populos; ubi etiam plenius hanc diximus fabulam. mira autem est canentis laus, ut quasi non factam rem cantare, sed ipse eam cantando facere videatur. sane ingeniose hominis mentionem cum re, quae animam non habet, miscuit. sorores Phaethontis sucina flevisse dicuntur. et quidam alnos poetica consuetudine pro populis accipiunt.
[62] as well as Phae Clymene and daughters of the Sun, which has been put out as long as they mourn, brother, were changed into trees, so that in this passage he says, in the alder-hulls, as in the tenth was on the people: we have said, where there is also more fully this story. remarkable, however, is the praise of the bard ‘, as it were, in order that the matter has been made not to sing, but he himself may seem to make it in singing. person of ability, of course, mention with the facts, that the soul does not have, she mixed. Phaethon amber sisters are said to have wept. And some people take for custom alder poetry.] Google translate
Chapitre XII.
Doncques ouvrant Panurge le livre, rencontra on ranc sezième ce vers.
Nec Deux hunc mensa, Dea nec dignata cubili est.
Digne ne feut d’estre en table du Dieu,
Et n’eut on lict de la Déesse lieu.
Cestuy (dist Pantagruel) n’est à vostre adventaige. Il denote que vostre femme sera ribaulde, vous coqu par consequent.
THEN Panurge, on opening the Book, found on the sixteenth Line the following Verse :
Nec deus hunc mensa, dea nec dignata cubili est.
Nor at the God’s Table thought worthy a Place,
Nor him in his Marriage the Goddess would grace.
“This,” said Pantagruel, “is not to your Advantage. It denotes that your Wife will be a Strumpet, and you a Cuckold, in consequence.
D’après Servius, commentaire sur l’Énéide, IV, 62: «unde divinos honores non meruit, ad quos aut per convivium niminum aut per conjunctionem venitur dearum.» R. E. R., IV, 353
Ce sont en effet deux moyens d’être défiés admis par l’Antiquité en mentionnés Servius dan son commentaire d’un vers de Virgile (Eglogue VI, 62) que Rabelais utilise déjà au chapitre XII, à propos de songes de Panurge: « Nec Deus hunc mensa, Dea nec degnata cubili est ». (Cf. RER, IV, 253).
Hommes et dieux ne feront plus qu’un, égaux en puissance.
Voir Virgile, Bucoliques, IV, v. 62-63, et le commentaire de Servius sur ce passage.
D’après Virgile, Bucoliques, IV, 63. («Nec deus hunc mensa, dea nec dignata cubili est»), vers déjà cité au chap. XII. Servius, qui le commente, indique que les honneurs divins ne sont accordés à un homme qu’à condition qu’il partage la table d’un dieu ou le lit d’une déesse.
Original French: s’aſſeoir a table auecques nous, & nos Déeſſes prendre à femmes.
Modern French: s’asseoir à table avecques nous, & nos Déesses prendre à femmes.