Category Archives: fragment

that Pantagruel held them by the throat

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that Pantagruel held them by the throat.

Original French:  de ce que Pantagruel les tenoit à la guorge.

Modern French:  de ce que Pantagruel les tenoit à la guorge.



Notes

Pantagruel les tenoit à la guorge

Bien avant Rabelais, Pantagruel est le synonyme d’une altération opprimante ou d’une respiration pénible (Sainéan. La langue de Rabelais, 457). Cf. Pant. 62: «Tant fut altéré qu’il disoit souvent que Pantagruel le tenoit à la gorge » ; ibid, VIII, 23-27: « ung chascun se sentit altéré … disant, Nous avons du Pantagruel ». Vraisemblablement l’idée original de tout ce développment était un jeu de mots sure l’expression, Pantagruel le tient à la gorge.

Rabelais, François (1483?–1553), Le Tiers Livre. Edition critique. Michael Andrew Screech (1926-2018), editor. Paris-Genève: Librarie Droz, 1964.

Pantagruel les tenoit à la guorge

Dans les Mystères du Moyen Age, Pantagruel était un diablotin versant du sel dans la bouche des ivrognes endormis; it était le symbpole d’altérationet d’etranglement; cf. Pantagruel, chap. VI: «tant futr altéré qu’il disoit souvent que Pantagruel le tenoit à la gorge», et chap. VII: «Nous avons du Pantagruel, et avons les gorges sallées».

Rabelais, François (1483?–1553), Le Tiers Livre. Pierre Michel, editor. Paris: Gallimard, 1966. p. 571.

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Posted 10 February 2013. Modified 13 April 2020.

Fragment 510293

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Atropos was cutting the thread of life,

Original French:  Atropos leurs couppoit le fillet de vie,

Modern French:  Atropos leurs couppoit le fillet de vie,


Atropos

L’inflexible, nom d’une des Parques.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Oeuvres. Tome Cinquieme: Tiers Livre
p. 362
Abel Lefranc [1863-1952], editor
Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931
Archive.org

Atropos

Une des Parques.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Œuvres complètes
p. 506, n. 20
Mireille Huchon, editor
Paris: Gallimard, 1994

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Posted . Modified 31 January 2016.

Fragment 510280

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the bad angina

Original French:  la male Angine

Modern French:  la male Angine


Angine

L’esquinancie.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Le Rabelais moderne, ou les Œuvres de Rabelais mises à la portée de la plupart des lecteurs
François-Marie de Marsy [1714-1763], editor
Amsterdam: J.-F. Bernard, 1752
Google Books

angine

Angine, angina (Celse) de angere, étrangler. Squinanche, Synanche (Galien) (de σὺν, ἄγχω, étrangler) ou esquinancie, noms sous lesquels les anciens auteurs désignaient les affections suffocantes aiguës de pharynx et du larynx: angines, croup, phlegmons amygdaliens, rétropharyngiens, etc. Ce terme était comme on voit un peu confus: «Nos apoticaires barbiers ne sçachantz aucunement discerner des accidentz qui adviennent en ces parties, lesquels sans rien excepter ilz appellent Squinancie», dit Lisset Benancio, Déclaration des abuz et tromperies qui font les apoticaires, Médicine anecdotique, hist. et littéraire, 1901, p. 302. (Paul Delaunay)

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Oeuvres. Tome Cinquieme: Tiers Livre
Abel Lefranc [1863-1952], editor
Paris: Librairie Ancienne Honoré Champion, 1931
Archive.org

angine

Voir chap. XXXII., n. 20. «Angine» est l’équivalent latin de «squinanche». Ce passage rappelle que Pantagruel, qui doit son nom à un petit diable des Mystères doué d’une vertu altérnative (voir Pantagruel, II), a maintes fois exercé ce pouvoir, et d’abord avec l’écolier limousin qui, toute sa vie altéré, «disoit souvent que Pantagruel le tenoit à la gorge» (Pantagruel, VI). Ainsi l’herbe de Pantagruel est toute destinée à serrer les gorges et convient excellemment aux étranglés et aux pendus.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Le Tiers Livre
Jean Céard, editor
Librarie Général Français, 1995

esquinance

Spoken by Panurge, Chapter 32 of Le Tiers Livre:

«Attendez, que je vous donne à boyre dedans cestuy hanat Nestorien. Voulez vopus encores un traict de Hippocras blanc? Ne ayez paour de l’Esquinance, non. Il n’y a dedans ne Squinanthi, ne Zinzembre, ne graine de Paradis.»

Note re Hippocras blanc: Ce «vin aromatisé avec sucre et cannelle [ou cinnamome]», dit La Framboisière (voir chap XXX, n 23), Le Gouvernment, XVI, ne doit etre utilisé qu’à propos, «à cause que par sa chaleur et vaporation grande il excite plusieurs maladies dangereuses, comme la squinancie, l’apoplexie et la paralysie». Il est un remède convenable à «ceux qui sentent quelque froideur et débilité à l’estomach. On appellait «squinancies» les affections suffocantes de la gorge.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Le Tiers Livre
Jean Céard, editor
Librarie Général Français, 1995

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Posted . Modified 9 December 2015.

Fragment 510275

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more villainously than ever did

Original French:  plus villainement que ne feroit

Modern French:  plus villainement que ne feroit


Villainement

De vaillainement, comme on lit dans l’édition de 1547. celle de 1553 a fait vaillamment, comme on lit dans celle de 1596 & dans les nouvelles, conformément à celle de 1626.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Œuvres de Maitre François Rabelais.
Jacob Le Duchat, editor
Amsterdam: Henri Bordesius, 1711
Google Books

villainement

[Addendum to Le Duchat’s note] Et à celle de 1552.

François Rabelais [ca. 1483–1553]
Œuvres de Rabelais (Edition Variorum)
Charles Esmangart [1736-1793], editor
Paris: Chez Dalibon, 1823
Google Books

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Posted . Modified 19 November 2015.