I speak not of the plant,
Original French: ie ne diz quant a la plante,
Modern French: je ne diz quant à la plante,
Original French: ie ne diz quant a la plante,
Modern French: je ne diz quant à la plante,
Original French: Car Pãtagruel feut d’icelle inuenteur.
Modern French: Car Pantagruel feut d’icelle inventeur.
See Pantagruel
C’est en effet Francois Ier qui substitua le supplice de la corde et de l’estrapade à celui de la hart. Voyez le commentaire historique du chapitre XLIX, et les notes 7 et 8, strophe 6, chapitre II, livre I.
Original French: eſt dicte l’herbe Pantagruelion.
Modern French: est dicte l’herbe Pantagruelion.
See Pantagruelion.
Original French: (exceptez la fabuleuſe. car de fable ia Dieu ne plaiſe que vſions en ceſte tant veritable hiſtoire)
Modern French: (exceptez la fabuleuse. car de fable ià Dieu ne plaise que usions en ceste tant veritable histoire)
R. semble ici inviter à la comparison avec l’Histoire véritable de Lucien.
Voir «Briefve declaration», p. 703 («mythologies pantagruelicques», glosé par «fabuleuses narrations»).
Allusion au titre de l’ouvrage de Lucien; voir la Notice de Pantagruel, p. 1214
Original French: Povrquoy est dicte Pantagruelion, & des admirables vertus d’icelle.
Modern French: Pourquoy est dicte Pantagruelion, & des admirables vertus d’icelle.
Par le détail très circonstancié que donne ici l’autheur, des effets et propriétés merveilleuses du pantagruélion, il ne laisse aucun doute sur ce que nous avons dit que cette herbe étoit le chanvre. La mention de la cuscute et les expressions suivantes, relatives au pantagruélion, suffiroirent seules pour le prouver.
Derrière l’apparente célébration du pantagruelion, il faut en fait lire un éloge paradoxical, comme le montrent bien les usages particuliers du lin qui encadrent ce chapitre et sont objects d’exécration pour certains. Ainsi, tout en maagnifiant l’usage du lin qui permet, par les voiles, de rapprocher les pays, qui met Cadix à sept jours d’Ostie, Pline, XIX, 1, déplore l’audace de l’homme qui provoque ainsi la mort (Voir Tiers Livre, ed. Screech, n. 136, p. 345).
Une condamnation violente est fait par Polydore Virgile, III, vi, dans son livre des inventions «nouvellement traduit de Latin en Francoys declairant les inventeurs des choses qui ont estre» (1544) : «Nous avons chose digne d’execration : par par ce, maintz sont periz, plusieurs hommes devorez et ensepulturez au ventre des Balaines, Esturgeons, et autres genres de poissons : quel mioracle peult on estimer oyu voir plus grant, que saillir d’un si petit grain de lin, une si grant herbe. Feut pas bien la vie des hommes audacieuse, de vouloir concepvoir l’invention de semer le lin, pour recevoir les vens et tempestes. Le lin croist de si petite chose, et si est assez puissant pour deffaire les hommes. L’on en faict les cordes desquels les maulvais sont pendus et estranglez. Pline dit qu’on ne scauroit trop blasmer l’invention du lin. Venons a notre propos. Arachne vierge de Lydie, trouva le lin comme dit Pline sur son septiesme: nonobstant que trouvions devant elle, que l’usage feut vers les Hebrieux.» Le pantagruélion reprend ainsi les réflexions sur la mètis mises en œuvre dans Pantagruel (voir la Notice de cette œuvre, p. 1221)
Original French: Serpoullet, qui herpe contre terre:
Modern French: Serpoullet, qui herpe contre terre:
Among the plants named for their forms. The plants in this group also appear in Charles Estienne’s De Latinis et Graecis nominibus…[1], published in Paris in 1544, two years before the first edition of the Le Tiers Livre[2].
1. Estienne, Charles (1504–1564), De Latinis et Graecis nominibus arborum, fruticum, herbarum, piscium & avium liber : ex Aristotele, Theophrasto, Dioscoride, Galeno, Nicandro, Athenaeo, Oppiano, Aeliano, Plinio, Hermolao Barbaro, et Joanne Ruellio : cum Gallica eorum nominum appellatione. Paris: 1544. Bibliothèque nationale de France
2. Rabelais, François (1494?–1553), Le Tiers Livre des faictz et dictz Heroïques du noble Pantagruel: composez par M. François Rabelais docteur en Medicine, & Calloïer des Isles Hieres. L’auteur susdict supplie les Lecteurs benevoles, soy reserver a rire au soixante & dixhuytiesme livre. Paris: Chrestien Wechel, 1546. Gallica
Serpyllum Quendel
Taxon: Thymus serpyllum L.
Ancient Greek: erpullon
Modern English: wild thyme
Serpyllum a serpendo putant dictum, quod in silvestri evenit, in petris maxime; nam sativum non serpit, sed ad palmum altitudine increscit.
Wild thyme is thought to be so named from its being a creeping plant [Serpyllum from serpere (to creep)]; this characteristic is to be found only in the wild kind, mostly in rocky districts; the cultivated does not creep, but grows up to be a palm in height.
Serpyllum a serpendo putant dictum, quod in silvestri evenit, in petris maxime; nam sativum non serpit, sed ad palmum altitudine increscit.
Wild thyme is thought to be so named from its being a creeping plant [Serpyllum from serpere (to creep)]; this characteristic is to be found only in the wild kind, mostly in rocky districts; the cultivated does not creep, but grows up to be a palm in height.
Pliny xx. 22, § 17.
«Serpyllum a serpendo putant dictum,» Pline, XX, 90. C’est le Serpoulet, Thymus serpyllum, L. (Labiée.) (Paul Delaunay)
Encore une fois, tout cela se retrouve dans le petit livre de Charles Estienne, De latinis nominibus.
Toutes ces informations sont dans le livre d’Estienne. L’étymologie de «serpoullet» (du lat. serpere) est indiquée par Pline, XX, 22 («herper» : ramper?). Calepin signale celle de myrobolan, «quam Dioscorides Βάλανον μυρεψικήν appellat, hoc est glandem unguentariam»; de là la précision terminale de Rabelais. Voir aussi Manardi, dans ses annotations sur les Simples de Mésué, à l’article «De ben».
Original French: Les aultres de leurs formes: comme
Modern French: Les aultres de leurs formes: comme
Encore une fois, tout cela se retrouve dans le petit livre de Charles Estienne, De latinis nominibus.
Toutes ces informations sont dans le livre d’Estienne. L’étymologie de «serpoullet» (du lat. serpere) est indiquée par Pline, XX, 22 («herper» : ramper?). Calepin signale celle de myrobolan, «quam Dioscorides Βάλανον μυρεψικήν appellat, hoc est glandem unguentariam»; de là la précision terminale de Rabelais. Voir aussi Manardi, dans ses annotations sur les Simples de Mésué, à l’article «De ben».