Neither parallel with it,
Original French: Ne me parrangonnez auſsi,
Modern French: Ne me parrangonnez aussi,
Original French: Ne me parrangonnez auſsi,
Modern French: Ne me parrangonnez aussi,
Original French: Cherchez qui le croye. Ie m’en excuſe.
Modern French: Cherchez qui le croye. Je m’en excuse.
“I [je],” the narrator, François Rabelais, reappears in these final chapters of Le Tiers Livre after his absence since the introduction.
Addition de 1552.
“Quaere peregrinum” vicinia rauca reclamat.” — Horace, Epp. i. 17, 62.
Original French: & d’icelle auoir eſté faicte & baſtie la tant celebre nauire Argos.
Modern French: & d’icelle avoir esté faicte & bastie la tant celèbre navire Argos.
Addition de 1552.
“Alexander Cornelius arborem eonem appeilavit, ex qua facta esset Argo, similem robori viscum ferenti, quae nec aqua nec igni possit corrumpi, sicuti nec viscum, nulli alii cognitam, quod equidem sciam” (Pliny, xiii. 22, § 39).
Rabelais en 1552 ajoute une réference à l’eon et au chêne dont fut construite la célèbre nef Argo. Ces additions explicitent le dessein de Rabelais dans ce dernioer chapitre.
La référence à la nef Argo est en relation avec la lecture alchimique de la conquête de la Toison d’or que Rabelais donne dans le Quart livre (voir la Notice de cette œuvre, p. 1464). Par ailleurs, le pantagruélion n’est pas seulement le lin-chanvre suggéré par les descriptions botaniques du chapitre XLIV. Ce chapitre porte sue les vertus de pantagruélion asbeste. Dans Gargantua («la pierre dit ἁσβεστοζ»; voir V, p. 19 et n. 22; ici, p. 510 et n. 6), l’asbeston est une pierre, vraisemblablement l’amiante. Les Ancien s’en servaient pour faire des lincuels incombustibles que recueillaient la cendre des morts. Elle est pour les alchimistes le nom qu’ils donnent à leur pierre dans la mesure où elle résiste aux atteintes du feu (voir n. 4, p. 400). L’incombustibilité est ici la particularité essentielle du pantagruélion; dans la liste des elements incombustibles qu’il surpasse dans son excellence — salamandre, alun de plomb, éon, mélèze —, il est dit que ce dernier qu’il pourrait être digne d’être vrai pantagruélion. La blancheur du pantagruélion est aussi soulignée. Or, l’incombustibilité et la blancheur sont les caractéristiques mêmes de la matière des alchimistes après la putrification, la matière ayant alors «acquis un degré de fixie que le feu ne sçauroit detruire» (ibid, p. 58). Derrière le pantagruélion, Rabelais entend donc aussi la pierre philosophale, utilisant comme dans Thélème les ressources de l’art stéganographique (voir la Notice de Gargantua, p. 1042), proposant ainsi comme dans l’énigme en prophétie des objects différents à la sagacité de son lecteur
Original French: non plus que le Guy de cheſne,
Modern French: non plus que le Guy de chesne,
Addition de 1552.
Viscum album L.
common mistletoe
Gui, Viscum album, L., Loranthacée. Commun sur les pommiers, poiriers, peupliers, le guy est assez rare sur le chêne. Aussi le gui de chêne etait-il chez les anciens Gaulois l’objet d’un culte superstitieux. Le chêne porte-gui était réputé incombustible, de même que son parasite. Cf. Pline, XIII, 39. (Paul Delaunay)
Alexander Cornelius arborem leonem appellavit ex qua facta esset similem robori viscum ferentem, quae neque aqua neque igni posset corrumpi, sicuti nec viscum, nulli alii cognitam, quod equidem sciam.
Alexander Cornelius mentions a tree called the lion-tree, the timber of which he says was used to build the Argo, which bears mistletoe resembling that on Valonia oak, which cannot be rotted by water or destroyed by fire, the same being the case with its mistletoe. This tree is, so far as I am aware, unknown to anyone else.
Original French: & ne pouoir eſtre ne par eau, ne par feu conſommée ou endommagée,
Modern French: & ne povoir estre ne par eau, ne par feu consommée ou endommagée,
Addition de 1552.
Original French: & la diſoit eſtre ſemblable au Cheſne qui porte le Guy:
Modern French: & la disoit estre semblable au Chesne qui porte le Guy:
Addition de 1552.
Original French: Ne me cõparez icy celle arbre que Alexander Cornelius nommoit Eonem.
Modern French: Ne me comparez icy celle arbre que Alexander Cornelius nommoit Eonem.
Addition de 1552.
Agricola mentions Aexander Cornelius “among the names of writers whose works I have used, also writers whose works are not extant.”
Eonem est l’accusatif d’eone, qui est, selon Pline, le nom d’une sorte d’arbre qui porte de gui comme le chêne, et dont fut fait le navire Argo.
Alexander Cornelius arborem leonem appellavit ex qua facta esset similem robori viscum ferentem, quae neque aqua neque igni posset corrumpi, sicuti nec viscum, nulli alii cognitam, quod equidem sciam.
Alexander Cornelius mentions a tree called the lion-tree, the timber of which he says was used to build the Argo, which bears mistletoe resembling that on Valonia oak, which cannot be rotted by water or destroyed by fire, the same being the case with its mistletoe. This tree is, so far as I am aware, unknown to anyone else.
Rabelais emprunte ici étourdiment un accusatif de Pline! Eonem est l’accusatif d’eon nom d’un arbre inconnu, inattaquable par l’eau et le feu, cité par Pline, XIII, 39, d’après le naturaliste Alexander Cornelius: «Alexander Cornelius arborem eonem appellavit, ex qua facta esset Argo, similem robori viscum ferenti, quæ nec aqua nec igne possit corrumpi, sicuti nec viscum; nulli alii cognaitam quod equidem sciam.» (Paul Delaunay)
Tout cela est tiré de Pline, XIII, 39. Ce n’est pas par étourderie que Rabelais garde à accusatif le mot eon, c’est par pédantism. De même au Quart Livre, XXVIII, Rabelais écrira tantôt Thamous tantôt Thamoun, suivant que le mot est au nominatif ou à l’accusatif, etc. en français. Cf. plus bas, l 101.
Rabelais en 1552 ajoute une réference à l’eon et au chêne dont fut construite la célèbre nef Argo. Ces additions explicitent le dessein de Rabelais dans ce dernioer chapitre.
Il n’est pas impossible qu’eon doive être pris dans un sens symbolique. K. Baldinger, «Eon, plante énigmatique chez Rabelais, et le Pantagruélion», Études rabelaisiennes, XXIX, 1993, p. 139-144, a rapprochée le mot d’eon (chacune des puissances éternelles émanées de l’être suprême et par lesquelles s’exerce son action dans le monde, selon Balentin et les gnostiques [Trévous, 1721]) du grec αίών, «l’esprit du monde, l’éternité». Selon lui, p. 144, Rabelas devait rattacher le terme à aeon «d’autant plus que cette interprétation coïncidait parfaitement avec l’essence de sa pensée et le sens profond du pantagruélion.».
Accusatif d’eon, nom d’un arbre inattaquable par l’eau et par le feu (Pline XIII, xxxix, d’après le naturaliste Alexander Cornelius); addition de 1552 (var. b). La forme eonem est une tradition récente dans les manuscripts de Pline (Codex Vindobonensis du XIIe), la formne originelle étant leonem (voir L. Baldinger, «Eon […]», p. 143-144).
Pline, XIII, 22: «Alexander Cornelius a laissé par memoire que le navire de Jason et des autres Argonautes estoit fait du bois d’un arbre nommée Eon, qui ne pouvait estre consumé ne par eau ny par feu, non plus que le Guy : disant cest arbre semblable au Rouvre qui porte le Guy. Mais je crois que luy seul a eu la cognoissance de cest arbre, selon que je puis comprendre.» Selon l’usage de son temps Rabelais emploie l’accusatif eonem puisque ce mot est, dans sa phrase, attribut du complément d’object. Il serait hasardeux de chercher ici une allusion aux éons gnostiques.
Original French: ne la tour de boys en Pyrée,
Modern French: ne la tour de boys en Pyrée,
Various precautions were taken [by the ancients] to prevent deterioration with age and to allay the threat of disease. … Nor should I forget the story, which Gellius extracted from the annals of Quintus Claudius, of a wooden tower near the Prieaus, which Archelaus, an officer under Mithridates, had liberally coated with alum, and which therefore did not catch fire during Sulla’s attack.
Ville d’Attique
C’étoit le port d’Athènes.
Aul. Gell. xv. 1 §§ 4-7.
The great harbour complex of Athens, is a rocky limestone peninsula some 7 km. SW of Athens, which Themistocles began to fortify in 493/2 as a base for Athens’ rapidly expanding fleet in preference to the open roadstead of Phaleron. It has three harbours, Zea and Munichia on the east, used exclusively by naval shipping. Zea possessed 196 shipsheds and Philon’s Arsenal. The biggest harbour, Kantharos (Goblet) or Megas Limēn (Great Harbour), lies to the west and accommodated, in addition to warships, a thriving emporium (see emporion) on its north and east shoreline comprising ‘five stoas round about the harbour’, of which some traces remain. Its urban development dates to c.450 bc when Hippodamus of Miletus ‘cut up Piraeus’ by laying it out on an orthogonal plan. The presence of numerous metics led to the establishment of many foreign cults here, including the Thracian Great Goddess Bendis, Isis, and Mother of the Gods (see cybele). In 458/7 Piraeus was joined to Athens by Long Walls, and in c.446 the building of the Middle Wall eliminated Phaleron from the fortified area. In 429 moles were constructed on either side of each harbour’s mouth which could be closed by chains in time of war. The fortifications were destroyed by the Spartans in 404 but rebuilt by Conon (1) in 393. Though the port revived in the mid‐4th cent. bc, it never became more than the ghost of its former Periclean self.
Original French: & le maintient Dioſcorides lib. 2.
Modern French: & le maintient Dioscorides lib. 2.
The Salamander is a kinde of Lizard, lazie, diversely spotted, in vaine thought that it will not burne. It hath a Septicall, exulcerating, calfactorie power. It is mixed in Septicall and Lepricall Medicines as also Cantharides are, & it is layd up in store after the like manner. Being moystned with oyle it doth doe away the haire. But being unbowelled, the head & ye feet taken away, it is preserved in Hony for the selfsame use.
Galien, De temperamentis, III, iv; Dioscoride, II, lxvii (addition de 1552, var. a).